A NOUS LES ROUTES DE COLOMBIE
Lundi 9 avril, dés 7h, commence pour les hommes le parcours du combattant pour récupérer les véhicules ; femmes et enfants attendent à l’hôtel d’avoir des nouvelles ; aura-t-on nos « maisons » ce soir ?? demain ?? Les heures s’égrènent les bureaux ferment à 17h. ….. 18h 19h 20h pas de nouvelles, l’inquiétude surgit. Enfin à 21h passées les hommes arrivent : les véhicules sont garés dans un lieu sécurisé pour la nuit ; il nous faudra demain trouver une assurance, du gaz, de l’eau et sortir tout l’équipement de la soute afin que l’on puisse réintégrer notre chez nous, ce qui nous prendra encore un jour et demi.
Enfin, nous nous élançons sur les routes, direction Mompox ville coloniale perdue sur une île au milieu du Rio Magdalena. Les policiers nous arrêtent au moins 7 fois sur les 250 km qui nous séparent de notre premier bivouac ; ils sont sympa, curieux,serviables et nous guident jusqu’à une station service sure où nous pourrons passer la nuit ; Le responsable de la station, pas en reste, nous accueille avec des boissons fraîches.
La montée sur le ferry est folklorique, les règles de sécurité inexistantes et les gilets de sauvetage…. nous les cherchons encore !
Mompox est célèbre dans toute la Colombie pour ses célébrations de la « Semana Santa ». La petite ville s’est endormie et son isolement a permis la conservation de son architecture telle qu’elle devait être au 17 ième siècle .
On se croirait dans un village blanc espagnol quelques décennies en arrière ; les familles discutent assises dans la rue devant leurs portes ouvertes qui laissent entrevoir de magnifiques patios fleuris ; nous bivouaquons au bord du fleuve au son de la musique à tue-tête.
Nous décidons de repartir en direction de Bogota : la route se transforme rapidement en piste, les marécages alentours l’envahissent parfois, nous perdons la pièce métallique qui retient la roue de secours sous le véhicule : une heure de bricolage et nous repartons.
20 km plus loin l’eau à envahi la piste la transformant en un profond bourbier, nous essayons de passer mais sommes obligés de renoncer au risque de nous enliser profondément : nous sortons de ce mauvais pas en marche arrière et faisons demi-tour : retour à Monpox, nous reprendrons le ferry le lendemain et irons vers Medellín.
La route vers Medellín traverse des paysages de montagne de toute beauté mais la moyenne est basse : la chaussée est effondrée par endroits, les nids de poule nombreux et les gros camions ralentissent l’allure : 5 heures pour faire 150 km.
Medellín, 2 million d’habitants capitale économique de la Colombie est une ville très animée.
Elle mêle quartiers anciens populaires et quartiers ultra modernes.
C’est la ville natale de Botero, peintre et sculpteur connu pour la rondeur de ses sujets. Nous nous promenons sur la « Plaza Botero » et visitons le musée qui lui consacre une place importante.
LA VISITE DE LOUIS XVI ET MARIE ANTOINETTE A MEDELLIN PAR BOTERO