COSTA RICA...... PURA VIDA.
Quel contraste lorsqu'on arrive au Costa Rica en provenance du Nicaragua et de ses voisins ! On voit d'emblée que le pays est nettement plus riche : les maisons sont pimpantes, les bas cotés propres, finis les détritus qui jalonnent les routes. Autobus et voitures ne datent pas des années 60 ou 70 et ne dégagent pas un énorme nuage de fumée noirâtre et l’on peut circuler en toute sécurité. Une impression générale de modernité se dégage de ce petit pays.
Nous passons encore quelques jours avec nos compagnons de route français depuis le Nicaragua. Une équipe de choc s’attaque au nettoyage des véhicules.. merci à tous, petits et grands pour votre compagnie et la fantaisie que vous nous avez apportées. Au revoir au sens premier du terme.
Puis nous partons en «repérage». La nature est belle voire somptueuse : montagnes, volcans, forêts, plages sauvages…. Les fleurs sont partout au bord des routes, dans la nature..
C'est vert à tel point que certains surnomment le Costa Rica, la Suisse de l'amérique centrale. Dans les vallées centrales on s'y croirait presque : les vaches paissent mais ce qui pousse sur les flancs des montagnes c'est du café et de la canne à sucre.
Hélas ou peut être tant mieux, pour la préservation de l'environnement, les routes sont rares et les pistes sont le passage obligé pour découvrir certaines régions parmi les plus belles. Vous l’aurez compris le pays ne se dévoile pas vraiment aux camping-caristes : le 4X4 est indispensable pour une découverte en profondeur du Costa Rica ; parfois il n’y a même pas de piste, il faut prendre le bateau ou renoncer.
Les habitants sont accueillants, aimables et les touristes nombreux, essentiellement nord-américains mais aussi européens. C'est un pays où il fait bon vivre et certains ne s'y sont pas trompés en s'y installant de manière définitive.
Nous avons, nous aussi, accueilli avec grand plaisir, une touriste française : notre fifille n° 3 avec qui nous avons entrepris un agréable périple.
Au programme :
Le parc national du volcan Arénal : en activité mais depuis quelques mois il n'y a plus de coulée de lave ; il a enseveli 2 villages lors d'une éruption en 1968. En montagne la pluie est quasi quotidienne même à la saison sèche.
Malgré les ponchos nous revenons trempés de la ballade, nous comprenons pourquoi le pays est si vert !!
Visite de la canopée sur les ponts suspendus.
Nous avons vu des aras, singes, un joli petit serpent jaune très venimeux, une tarentule, des iguanes, des toucans, des crocodiles, des colibris et de superbes papillons. Hélas la photographe n'est pas à la hauteur !!
Détente et bronzette sur les plages accessibles :
Playa del coco.
Playa Samara
Coco frio au bord des routes.
Nous continuons notre route vers le sud très sauvage. La route panaméricaine passe par des forêts de haute montagne et nous traversons le parc national des Quetzals à 3.300 m d'altitude ; la descente est rude, les freins souffrent ! Ils fument à l'arrivé!!
Nous faisons halte 2 jours à Bahia Uvita (parc national marino Ballena)la plage est superbe, sauvage, le sable fin, aucune construction on se croirait au bout du monde (un bout du monde de plus)l’eau est à 30 degrés ! je vous le dit : c’est trop chaud !! pas moyen de se rafraîchir !!
Un dernier arrêt à Golfito chez un francais expatrié depuis 25 ans qui gère une marina au bord du golfe et puis ce sera le Panama afin de rallier la Colombie début Avril par bateau pour notre «casa rodante» et par avion pour nous puisqu’il n’y a pas de route pour relier le Panama et la Colombie !!
A bientôt, l’Amérique du Sud.