PANAMA

PANAMA

 

Le passage de la frontière s’effectue sans difficulté, nous sommes maintenant rodés : immigration,  « permiso d’importacion » pour le véhicule, assurance et « fumigacion ». Une vraie autoroute , gratuite, nous attend coté Panama : on n’en avait pas vu depuis les USA en octobre dernier.

Voilà pour la modernité ; pour le reste on trouve  des petites villes sans charme particulier.

 

Nous rencontrons quelques belles plages encore sauvages. Mais en approchant de la capitale quelques tours de béton apparaissent prés du littoral.

 

Le paysage est diffèrent du Costa Rica : moins vert, moins (ou presque pas) fleuri, moins propre, moins touristique ; mais les oiseaux et leurs chants sont ici aussi très présents.

 

Nous passons le weekend en bord de mer à Santa Clara avant une difficile semaine de préparation pour le passage en Colombie.

Deux équipages francais nous ont rejoint, les STAN et les Tarasco, la soirée est agrémentée par un groupe d’enfants qui présente des danses locales : les dons recueillis sont destinés à une fondation. 

 

A Panama arrivent Stéphane, Nelly et Gabin : nous sommes au complet pour le marathon formalités – préparation des CC.

Le lendemain nos hommes se font refouler des bureaux de la police (ouverts de 10 à 11H exclusivement) sous prétexte qu’ils n’ont pas pantalon long et chaussures fermées : il faudra revenir le lendemain par deux fois dans un quartier dangereux (dixit la police elle-même) , boucler les véhicules avec femmes et enfants à l’intérieur par 40 degrés ; deux gardes armés fusil à la main nous surveillent le temps d’obtenir les précieux documents sans lesquels nous ne pourrons pas sortir du Panama.

 

La ville de Panama offre d’étranges contrastes : tours de verre et acier ultra modernes, grands centres commerciaux avec boutiques de luxe, quartier verdoyant au charme colonial et quartiers d’une misère  extrême tout à côté.

 

Le Casco Antiguo avec ses immeubles de type colonial est en pleine réhabilitation.

 

Enfin, le vendredi 30 mars les véhicules sont acheminés au port de Colon, distant de 80 km dans une zone peu recommandable : femmes et enfants resteront à l’hôtel où nous avons pris nos quartiers. Les 4 hommes partent seuls dés le petit matin pour une nouvelle série de formalités, puis « abandon » de nos maisons roulantes que nous retrouverons en Colombie dans 4 à 10 jours car la Semaine Sainte approche avec la fermeture des administrations.

Nous consacrons le samedi 31 au tourisme :

 

La vieille ville

 

Le fameux canal assurant l’essentiel des ressources du Panama et les écluses de Miraflorès .

 

Dimanche 1^er avril nous prenons l’avion pour la Colombie !

Au revoir l’Amérique centrale, Bonjour l’Amérique du sud   .